
Richard Marchal s’est lancé dans l’étude du fractionnement des jus au pressurage sur les conseils de Georges Hardy.
Vous devez vous connecter à l'aide de votre identifiant et de votre mot de passe d'abonné
au magazine La Champagne Viticole pour accéder à ce contenu.
Votre identifiant et votre mot de passe vous ont été communiqués par e-mail lors de l'activation de votre abonnement à lachampagneviticole.fr.
« Manière de faire le vin en Champagne… »

L’ouvrage de référence, paru en 1718, base de départ des travaux de Richard Marchal.
Voici les premières lignes du « mémoire » de 1718 servant de base aux travaux de recherche menés par Richard Marchal et son équipe. Eloquent… « Le vin est une liqueur si gracieuse, un aliment si propre pour donner de la force et pour entretenir la santé, quand on en use modérément*, qu’il y a lieu de s’étonner que dans la plupart des provinces du Royaume, on le fasse avec tant de négligence, dans des lieux surtout, où il pourrait être excellent. Les Champenois sont à couvert de ce reproche ; et soit délicatesse de goût, soit envie de profiter davantage sur les vins, soit facilité à les rendre meilleurs, ils ont été dans tous les temps fort industrieux à les faire plus exquis que dans les autres provinces du Royaume. »
* Où l’on voit que déjà, au début du XVIIIe siècle, on avait compris que « Un verre ça va, trois verres, bonjour les dégâts… »
La recherche de moyens…
… De moyens financiers, bien sûr. Si, dans la réalisation de la première partie de son étude sur le fractionnement des jus au pressurage, le Laboratoire d’œnologie et chimie appliquée (LOCA) a été financièrement soutenu par l’Association Recherche Œnologique Champagne et Université (A.R.O.C.U), Richard Marchal estime que la deuxième partie du travail à accomplir – concernant l’évolution des pratiques de pressurage entre le début du XVIIIe siècle et le début du XXIe – pourrait faire l’objet d’une thèse de doctorat. C’est-à-dire trois ans de travail pour une personne à temps plein. D’où la nécessité d’un financement adéquat.